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Extraits

"Tu sais aujourd'hui pour combattre une injustice, il faut faire du bruit. Et les réseaux sociaux, ça peut aider à ce que les choses changent. En tous cas on va essayer. Toi et moi.."

"Papillon a le visage fermé. Il a glissé ses mains dans son gros gilet pour ne pas montrer qu'elles tremblent un peu. Mais il ne baisse pas les yeux et garde le menton haut.

- J'ai cru que Jade avait fait un caprice dans le manège. Je ne voyais rien. J'ai entendu crier. La nacelle se balançait plus que la normale. J'ai eu peur. Peur pour mes petits enfants et pour ma femme aussi. Vous comprenez ça, non?"

Chroniques

"Un nouveau titre pour cette collection ô combien importante sur les droits de l'enfant. « Finies les fessées » aborde le sujet délicat de la violence éducative ordinaire. Sophie Bénastre prend clairement position contre cette pratique qui nuit à l'épanouissement des enfants. Avec ce court roman, elle rappelle l'importance de respecter leurs droits et de leur donner une éducation basée sur la bienveillance et le respect mutuel.

Les jeunes lecteurs seront en totale empathie avec nos deux héros. On se met en colère avec Enzo et on pleure avec Jade. L'accent est mis sur le dialogue. J'ai bien aimé la fin.

L'autrice traite le sujet avec finesse tout en évitant de porter un jugement sur les parents qui pratiquent la fessée. Bien souvent, ils ne font que reproduire un schéma qu'ils ont subi dans leur enfance. Sophie Bénastre en profite pour rappeler la loi en vigueur en France qui interdit toute forme de violence physique ou psychologique à l'encontre des enfants.
Chaque chapitre se termine par un micro-trottoir dans lequel des personnes donnent leur avis sur les fessées. Autre temps, autre mœurs ; les pratiques changent. On remarque que les personnes qui pensent que cela reste un moyen efficace d'éduquer sont les plus âgés."

SUZA sur BABELIO

La créativité des héros permet à ce livre de parler d’un événement qui, pour certains parait anodin, mais n’en demeure pas moins une violence ordinaire. Le texte volontairement court permet d’ouvrir une discussion même si parfois il se révèle à la limite de la caricature avec les risques qui en résultent.
Un livre intéressant cependant dans la mesure où il met l’éclairage sur cette violence ordinaire souvent tue face aux violences plus importantes.  

Opalivres

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